Les femmes et les personnes confrontées à une discrimination fondée sur le sexe ont des expériences vécues uniques basées sur leurs différentes identités croisées, comme l’explique Kimberlé Crenshaw dans son travail sur l’intersectionnalité. Par exemple, les femmes autochtones vivent dans la pauvreté à des taux disproportionnés par rapport à leur part de la population canadienne. Les femmes handicapées sont confrontées à des niveaux disproportionnés de violence sexuelle. Les immigrantes, et en particulier les immigrantes de couleur, sont employées de manière disproportionnée à des postes à temps partiel et précaires. Le FAEJ apporte une perspective intersectionnelle à notre plaidoyer pour s’assurer que les tribunaux, les législateurs et les membres du public comprennent et réagissent à ces expériences uniques.
Au tribunal, le FAEJ a plaidé contre la discrimination fondée sur le sexe, la race, les incapacités, la religion, l’orientation sexuelle, la réception de l’aide sociale, et le statut d’immigration. Nous avons fait pression pour un meilleur accès à la justice pour les plaignantes d’agression sexuelle étiquetés avec des déficiences intellectuelles, a exhorté le tribunal à prendre des mesures pour remédier à la sur-incarcération des femmes autochtones, et mis l’accent sur la racialisation et la féminisation de la pauvreté en plaidant contre les exigences discriminatoires en matière d’aide au revenu.
Les efforts du FAEJ continuera à lutter non seulement contre le sexisme et la discrimination fondée sur le sexe – nous continuerons de lutter contre le racisme, le colonialisme, le capacitisme, l’hétérosexisme, la transphobie et le classisme dans nos litiges, réforme du droit et efforts d’éducation.