Grâce aux batailles juridiques menées par les féministes, certains actes autrefois acceptés dans la société canadienne – ou du moins tolérés – sont maintenant largement reconnus comme contraires à la loi, notamment le viol conjugal, le harcèlement sexuel et l’appréhension injuste des enfants autochtones. Bien que ces victoires juridiques aient été importantes, sans accès à la justice – ou sans recours au système juridique pour faire appliquer ces droits dans des cas individuels – les gains apparents en matière de droits à l’égalité des genres sonneront creux.
Le FAEJ a agi pour garantir et approfondir l’accès à la justice pour les femmes et les filles à travers les problèmes et les arènes juridiques, par exemple:
Dans le contexte du droit de la famille, nous avons fait valoir que le fait que l’État ne paie pas la représentation juridique des parents dans les affaires de tutelle temporaire est inconstitutionnel et qu’il n’a pas permis aux pauvres d’accéder à la justice.
- La contestation constitutionnelle est extrêmement coûteuse. Dans Caron c. Alberta, nous avons fait valoir que les groupes d’intérêt public qui intentent des poursuites pour faire valoir les droits des groupes marginalisés et minoritaires devraient recevoir des fonds des parties qu’ils poursuivent afin de financer leurs poursuites;
- La composition d’un jury compte. En 2014, nous avons soutenu que l’exclusion systématique des résidents autochtones des réserves de la liste des jurés en Ontario est discriminatoire.
Le FAEJ continuera de se battre pour garantir l’accès à la justice pour les femmes et les personnes de genres divers.