La justice reproductive, un terme inventé par les « Women of African Descent for Reproductive Justice » (Femmes de descendance africaine pour la justice reproductive) en 1994, est à la base de l’égalité des genres. Il faut que chaque individu soit capable de faire ses propres choix concernant sa vie reproductive et ait accès aux services de santé reproductive. La justice reproductive exige également que toutes les personnes aient la capacité d’élever des enfants dans des environnements sûrs et sains. Il englobe non seulement les droits reproductifs, mais également les conditions sociales, économiques et politiques qui influent sur la capacité et la manière dont les individus peuvent être parents avec dignité.
Le plaidoyer du FAEJ pour la justice reproductive vise à garantir que les femmes et les personnes confrontées à une discrimination fondée sur le sexe soient capables de faire leurs propres décisions concernant leur vie reproductive et aient accès aux ressources et aux soutiens dont elles ont besoin pour y parvenir.
À partir l’aide à lancer une contestation constitutionnelle pour permettre l’accès à l’avortement sur l’l’Île-du-Prince-Édouard à soutenir les politiques visant un accès équitable aux services de santé reproductives, le FAEJ a travaillé fort pour s’assurer que les droits à l’égalité sur papier se traduisent par des résultats significatifs dans la vie réelle. Nous continuerons de faire pression pour la justice en matière de procréation dans nos travaux à venir.