On July 23, 2015, the UN Human Rights Committee released its concluding observations in their periodic review of Canada’s human rights record include concerns about “persisting inequalities” in Canada. They particularly note the ongoing pay equity gap, the lack of women in leadership positions, the grave situation of missing and murdered Indigenous women and girls, persistent sex discrimination in the Indian Act, a failure to adequately address violence against women, and continued problems with access to justice. For more on the concluding observations with respect to Indigenous women’s rights, see the below press release from FAFIA. For more on the Committee’s observations regarding the broader concerns about Canada’s human rights record, see this release. LEAF contributed to the shadow report submitted to the Committee by FAFIA, available here.
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(Le Français suit)
United Nations Human Rights Committee calls for national action on murders and disappearances of Aboriginal women and girls
(Ottawa, July 23, 2015) In its Concluding Observations issued today, the United Nations Human Rights Committee called on Canada to take immediate, co ordinated action on murders and disappearances of Aboriginal women and girls. The Human Rights Committee calls on Canada to conduct a national public inquiry, as recommended by the United Nations Committee on the Elimination of Discrimination against Women (CEDAW) which issued its inquiry report on murders and disappearances of Aboriginal women in March 2015.
Shelagh Day, FAFIA spokesperson, said, “The Human Rights Committee has now added its voice to the many international human rights experts that are calling on Canada to establish a national public inquiry into the violence. Governments must act together to address this human rights crisis.”
The Committee also urged Canada to eliminate all remaining sex discrimination in the status registration provisions of the Indian Act. For 150 years, the Indian Act has treated male Indians and female Indians differently with respect to their ability to transmit status to their children and grandchildren. This discrimination continues to affect Indian women and their descendants. Sharon McIvor, a FAFIA representative and the plaintiff in the historic McIvor v Canada Charter challenge, said, “Canada has been told that it is obliged under international law to ensure that Indian women enjoy all their rights on an equal footing with men.”
On 7 and 8 July in Geneva, the Committee reviewed Canada’s compliance with the International Covenant on Civil and Political Rights for the first time since 2005. FAFIA representatives attended the review in Geneva and submitted a report on women’s civil and political rights in Canada, as well as a joint-report with the Native Women’s Association of Canada on missing and murdered Aboriginal women and girls.
The Concluding Observations address many outstanding human rights issues in Canada, including Canada’s failed relationship with Aboriginal peoples; violence against women, the gender pay gap, discrimination against migrants, refugees, and asylum-seekers; the silencing of civil society; Canada’s obligations to regulate the Canadian extractive industry; Bill C-51; and the need for an inter-governmental framework for implementing the concluding observations of United Nations treaty bodies.
For more information, please contact:
Shelagh Day, Chair FAFIA Human Rights Committee Tel: (604) 872-0750
Angela Cameron, Chair, FAFIA Steering Committee Tel: (613) 562-5800 x3328
The Feminist Alliance for International Action (FAFIA) is an alliance of more than sixty Canadian women’s organizations founded following the Fourth World Conference on Women, Beijing 1995. FAFIA’s central goal is to ensure that Canadian governments respect, protect and fulfill the commitments international human rights treaties and agreements.
Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies demande au Canada de prendre des mesures nationales dans le dossier des meurtres et disparitions de femmes et de filles autochtones
(Ottawa, 23 juillet 2015) Dans ses Observations finales publiées aujourd’hui, le Comité des droits de l’homme des Nations Unies demande au Canada de prendre des mesures immédiates dans le cas des meurtres et des disparitions de femmes et de filles autochtones. Le Comité des droits de l’homme demande plus précisément au Canada de mener une enquête publique nationale, tel que recommandé par le Comité pour l’élimination de toute discrimination à l’égard des femmes des Nations Unies (CEDEF), qui a publié en mars 2015 son rapport d’enquête sur les meurtres et les disparitions de femmes autochtones.
Selon Shelagh Day, porte-parole de l’AFAI, «Le Comité des droits de l’homme ajoute sa voix à celles des nombreux spécialistes internationaux des droits de la personne qui demandent au Canada la tenue d’une enquête pancanadienne sur cette violence. Tous les paliers de gouvernement doivent agir de concert pour remédier à cette grave crise des droits humains».
Le Comité a également pressé le Canada d’éliminer toute discrimination sexospécifique encore présente dans les dispositions concernant le statut d’inscription dans la Loi sur les Indiens. Depuis 150 ans, la Loi sur les Indiens traite les hommes et les femmes différemment quant à leur capacité de transmettre leur statut à leurs enfants et petits-enfants. Cette discrimination continue toujours d’affecter les Indiennes et leur descendance. Sharon McIvor, représentante de l’AFAI et demanderesse dans la contestation constitutionnelle historique McIvor c Canada, a déclaré, «Le Canada s’est fait dire qu’il est légalement tenu, aux termes du droit international, de s’assurer que les Indiennes puissent jouir de tous leurs droits sur un pied d’égalité avec les Indiens».
De plus, les 7 et 8 juillet à Genève et pour la première fois depuis 2005, le Comité s’est penché sur le respect par le Canada du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Des représentantes de l’AFAI ont assisté à cet examen et ont présenté un rapport sur les droits civils et politiques au Canada, de même qu’un rapport conjoint préparé avec l’Association des femmes autochtones du Canada sur les femmes et les filles disparues et assassinées.
Les Observations finales de ce Comité abordent plusieurs problèmes en suspens en matière de droits de la personne au Canada, y compris l’échec de la relation entre le Canada et les peuples autochtones; la violence faite aux femmes, l’écart salarial entre hommes et femmes, la discrimination à l’égard des migrants, des réfugiés et des demandeurs d’asile; la réduction au silence de la société civile; les obligations du Canada en matière de réglementation de l’industrie d’extraction des ressources; le projet de loi C-51; et le besoin d’un cadre intergouvernemental de mise en œuvre des observations finales des organes de suivi des traités des Nations Unies.
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Pour plus d’information, veuillez contacter:
Shelagh Day, présidente, comité des droits de la personne de l’AFAI
Tel: (604) 872-0750
Angela Cameron, présidente, comité de direction de l’AFAI
Tel: (613) 230-0973
L’Alliance canadienne féministe pour l’action internationale (AFAI) est une alliance de plus de 60 organisations de femmes fondée dans la foulée de la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes de Beijing en 1995. Le principal objectif de l’AFAI consiste à s’assurer que les gouvernements canadiens respectent, protègent et remplissent leurs engagements envers les femmes aux termes des traités internationaux des droits de la personne qu’ils ont ratifié