OBJECTIVE
Le FAEJ est une organisation caritative nationale qui œuvre pour que la loi garantisse l’égalité réelle pour les femmes, les filles, les personnes trans et les personnes non-binaires.
VISION
La réalisation de l’égalité réelle pour les femmes, les filles, les personnes trans et les personnes non-binaires au Canada.
VALEURS FONDAMENTALES
- Inclusivité et ouverture d’esprit
- confiance
- intégrité et comportement éthique
- diversité
- respect
- imputabilité
Le FAEJ a pour mission de faire progresser l’égalité réelle pour les femmes, les filles, les personnes trans et les personnes non-binaires. Le terme « femmes » inclut les femmes cis et trans.
L’égalité des genres est atteinte lorsque les personnes de tout genre jouissent des mêmes droits, responsabilités et possibilités. Lorsque l’identité de genre d’une personne ou son expression de genre lui cause un désavantage sur le plan social, politique ou économique, cette personne subit de la discrimination fondée sur le genre.
Dans la société canadienne, les femmes cis et trans, les personnes trans, intersexes, de genre non conforme, de genre queer, au genre fluide, agenres, bigenres et non-binaires subissent toutes la discrimination fondée sur le genre. Le FAEJ s’est engagé à défendre leur égalité réelle, conformément à ses trente-sept ans (et plus) d’expérience en défense des droits à l’égalité réelle des genres pour les personnes qui subissent la discrimination fondée sur le genre.
Certaines personnes bispirituelles – un terme général qui englobe la diversité de genre et sexuelle dans de nombreuses collectivités autochtones – subissent également la discrimination fondée sur le genre. À titre d’organisation coloniale évoluant dans le système juridique canadien, le FAEJ mènera un processus d’apprentissage en consultation avec des organisations et des personnes bispirituelles afin d’établir la pertinence de l’inclusion des personnes bispirituelles dans notre mandat. Le FAEJ appuie fortement la création d’ordres juridiques autochtones. S’agissant de systèmes juridiques fondés sur les traditions juridiques autochtones, les ordres juridiques autochtones sont mieux placés pour promouvoir le droit à l’égalité pour les personnes bispirituelles que le système colonial canadien.
Reconnaissance des terres
Le bureau du FAEJ est situé à Tkarón:to, qui est un mot mohawk qui signifie « l’endroit dans l’eau où se dressent les arbres ». Cette terre est régie par le Pacte de la ceinture wampum faisant référence au concept du « bol à une seule cuillère », un accord de paix de nation à nation entre les Anishinaabes les Haudenosaunees les Wendats et d’autres nations alliées. Nous tous qui partageons ce territoire partageons la responsabilité de prendre soin de la terre et des créatures avec lesquelles nous vivons. Il faut aussi travailler pour que le plat ne soit jamais vide, et garder la paix.
Reconnaître l’histoire de la terre nous oblige également à réfléchir sur la position du FAEJ en tant qu’organisation œuvrant pour la justice de genre dans le contexte d’un système juridique fondé sur le colonialisme et la suprématie blanche. Ce système faisait partie des efforts visant à effacer et à éliminer les peuples autochtones et leurs cultures. Les lois et politiques coloniales continuent de soumettre les personnes autochtones, en particulier les femmes, les filles et les individus 2ELGBTQQIA, à des niveaux disproportionnés de violence et de pauvreté.
Le FAEJ reconnaît également la résilience et la force des personnes et des communautés autochtones, qui se sont battues et continuent de se battre contre ces systèmes d’oppression. Nous devons faire davantage pour centrer les voix de ceux qui sont confrontés à la marginalisation, reconnaître notre complicité dans ce système et repousser non seulement le patriarcat, mais aussi le colonialisme, la suprématie blanche et le racisme. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons véritablement œuvrer à la justice de genre et à la justice pour tous.
Plan Stratégique 2020-2025 du FAEJ
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